Paroles :

La Conscience s’amuse

Avec tous ses pixels

Elle semble jouer de ruses

Pour m’attirer vers elle

J’ai le sourire aux lèvres

En écrivant ces mots

Je sens la main d’orfèvre

Qui sculpte son joyau

Elvira est la muse

M’invitant à ses ailes

Sa liberté qui fuse

Inspire mon Pixel

Ikea qui balance

Dans d’autres stratosphères

On néglige la puissance

D’une simple étagère

Des cosmonautes dans nos salons

Projetant le ciel au plafond

Des cosmonautes dans mes chansons

Les tiens plein de désillusions

Cosmonaute esseulé

Les 2 pieds dans le sable

La pizza renversée

D’un humain trop instable

L’éveil est un chaos

Selon tes propres mots

Peut-il être un cadeau

S’il tue tout idéaux

La question reste ouverte

Au bout de nos pinceaux

Même s’il court à sa perte

Le mien reste un peu sot

Il est bien trop touché

De ce joli tableau

Qu’il voit se dessiner

Quand il aime sans véto

Viens faire un tour sur le pont

De l’arc en ciel que je poursuis

On s’y connecte en vibrations

En osant le cœur attendri

Des cosmonautes y font la ronde

En diffusant de leurs couleurs

Pour éclairer un peu le monde

Qui manque trop de sa candeur

Ce qui m’sert de boussole

A coloré mon monde

Et son aiguille s’affole

En s’calant sur tes ondes

Alors j’lui fais confiance

Accepte qu’il m’inonde

Et te propose une danse

Dans sa douceur féconde

Je préfère me brûler

Au feu d’ma montgolfière

Même si j’en suis tombée

Parfois plus bas que terre

J’ai quand même aperçu

Dans toutes mes envolées

Une beauté têtue

Qui aime nous consoler

Des cosmonautes dans nos salons

Projetant le ciel au plafond

Des cosmonautes dans mes chansons

Les tiens plein de désillusions

Je tourne mon volume

d’identification

Pour pas freiner ma plume

D’un excès de raison

Ton bateau de croisière

À vogué sur mes eaux

Je cherche l’embarcadère

Pour partager son flow

Je n’suis qu’une étrangère

Noyée dans ton décor

Mais j’aimerais bien plaire

Au capitaine à bord

Bordel, qui mieux que Dieu

Saurait me faire jouir

Oui, je plaisante un peu

C’était pour te faire rire

Cosmonaute esseulé

Moi aussi bien souvent

Qui a souffert d’aimer

Avec trop d’engouement

Mais quand il s’est assis

Pour prendre sa guitare

Il a trouvé jolies

Finalement ses histoires

Alors il continue

De s’en conter un peu

Quitte à être déçu

Il vise encore les cieux

Si la Conscience s’amuse

Et que mon Pixel aime

Ça peut, si je n’m’abuse

Faire un joli tandem