Paroles :
J’aimerais goûter plus
A la vie que tu mènes
Mêler à cet opus
Une vie quotidienne
Quand bien même trop russes
Les montagnes à franchir
J’voudrais sans terminus
Qu’on trace un avenir
J’aime les citronniers
Même s’ils sont en colère
Eux osent s’exprimer
Quand je sais trop me taire
J’ai la peur des dragons
Depuis qu’je suis gamine
Et dans mes illusions
Coupable je m’incline
Avec moi, messieurs dames
Reprenez la chanson
D’une histoire que réclame
Mon imagination
Bienvenus messieurs dames
Servez-vous sans façon
En l’honneur de ces flammes
Quelques jus de citron
Restez bien à distance
Elles brûlent quelques fois
Les jours un peu trop denses
Emportées par l’émoi
Bienvenus, messieurs dames
A la célébration
Du bonheur que j’acclame
D’épouser mon dragon
Une part de moi aussi
Croit qu’on n’peut pas m’aimer
Et se rigidifie
De peur d’être blessée
Je crois que chaque flamme
Souligne ma défaillance
Me faisant tout un drame
De mon insuffisance
Aveugle à mon reflet
Dont les flammes qui dansent
Proviennent du foyer
De ma propre existence
Aujourd’hui j’ai compris
Que les dragons n’étaient
Que l’écho assourdi
De ma peur d’exister
Avec moi, messieurs dames
Reprenez la chanson
D’une histoire que réclame
Mon imagination
Bienvenus messieurs dames
Servez-vous sans façon
En l’honneur de ces flammes
Quelques jus de citron
Restez bien à distance
Elles brûlent quelques fois
Les jours un peu trop denses
Emportées par l’émoi
Bienvenus, messieurs dames
A la célébration
Du bonheur que j’acclame
D’épouser mon dragon
Les dragons aiment bien
Malgré cet air austère
Qu’on leur tende la main
Pour une vie plus légère
Délaissant la terreur
De les voir tout détruire
En leur offrant des heures
Pour un peu s’accueillir
Alors je tends la main
Au dragon qui se terre
Subtilement en mon sein
Je lui laisse prendre l’air
Alors je tends la main
Au dragon qui s’en vient
Murmurant son chagrin
De si peu de câlins
Avec moi, messieurs dames
Reprenez la chanson
D’une histoire que réclame
Mon imagination…