Paroles :

Moi je la croyais rose

Rougissant à ses heures

En vérité ma rose

A plus d’une couleur

Elle(s) est bien plus complexe

De par ses ecchymoses

Laissant parfois perplexe

Par ses métamorphoses

Elle(s) a tout l’arc en ciel

Comme cordes à son arc

Des nuances les plus belles

A celles un peu plus dark

Un kaléidoscope

Aux dessins différents

Même sur l’oscilloscope

De drôles de mouvements

Elles, Elles, Elles…

Elles, Elles, Elles…

Les multiples visages

De ses parts qui l’animent

Proposent un paysage

Contrasté de ses mines

Les lignes de ses contours

Passent du tout ou rien

Sans aucune mise à jour

On comprend plus très bien

Moi je la croyais rose

Rougissant à ses heures

En vérité ma rose

A plus d’une couleur

Elle(s) est bien plus complexe

De par ses ecchymoses

Laissant parfois perplexe

Par ses métamorphoses

Elle(s) est une mosaïque

Dans un monde aquarelle

Tentative héroïque

De survivre au cruel 

Elle(s) est un clair-obscur

Limites un peu border

Construit sur des fractures

Infligées à son cœur

Elles, Elles, Elles…

Elles, Elles, Elles…

Sans arrêt elle rature

Ses parties qui l’encombrent

Subissant l’imposture

Elle-même, de son nombre

Elle(s) a dressé des murs

Pour pas croiser ses ombres

Et pour être bien sûre

Qu’elles restent sous les décombres

Moi je la croyais rose

Rougissant à ses heures

En vérité ma rose

A plus d’une couleur

Elle(s) est bien plus complexe

De par ses ecchymoses

Laissant parfois perplexe

Par ses métamorphoses

Elle(s) est une œuvre rare

Qui a su inventer

La survie comme un art

De se multiplier

Un pixel plus épars

Diffractant la lumière

Comme sur des étendards

A chacun sa bannière

Elles, Elles, Elles…

Elles, Elles, Elles…

Un pixel qui s’égare

Cherchant à s’aligner

Pour jouir d’un regard

Un peu plus unifié

Elle(s) est comme un miroir

Grossissant de chacun

Juste que la plupart

On s’y perd un peu moins