Petit conte d'Amour

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Clip (réalisé à partir de vidéos gratuites du site Pexels.com) :

Vidéo paroles :

 

Paroles :

 

Je suis trop grosse, j’aime pas mes fesses

Trop déformée, je suis pas belle

Disait cette jolie princesse

Au prince qui était fou d’elle

 

Si tu pouvais un jour te voir

Répondait-il à chaque fois

A travers mon tendre regard

Tu percevrais tout ton éclat

 

Mon pauvre, tu m’idéalises

Rétorquait-elle d’un ton froid

Si tu savais quelle traitrise

Te font subir tes yeux béats

 

Moi mise à nue, tu s’rais déçu

Le charme, c’est sûr, disparaîtrait

Et préférant être têtue

Elle lui claquait la porte au nez

 

Petit conte d’amour

Pour que les dulcinées

Acceptent les contours

De nos être imparfaits

Descendant de leur tour

Aux murs barricadés

Pour oser le détour

De l’amour pour de vrai

 

Un jour s’en vint un drôle d’intru

Qui leur offrit de faire un vœu

Frottant une lampe bien connue

Dit-il, au pouvoir mystérieux

 

Un génie en sortit soudain

Demandant quel était leur souhait

La belle trouva opportun

D’aller au bout de leur idée

 

J’aimerais voir, juste un moment

La fausse image qu’il se fait

Quand il m’observe amoureusement

Et s’extasie d’un corps si laid

 

Avec plaisir votre Altesse

Que votre souhait soit exaucé

Et sans formule ni grande messe

La chose fut faite sans tarder

 

Petit conte d’amour

Pour que les dulcinées

Acceptent les contours

De nos être imparfaits

Descendant de leur tour

Aux murs barricadés

Pour oser le détour

De l’amour pour de vrai

 

Face à la vision d’elle-même

On vit ses yeux s’écarquiller

Comme pour résoudre un problème

Se scrutant de la tête aux pieds

 

Mais tu me vois telle que je suis 

S’exclama-t-elle vraiment surprise

Son prince amusé lui sourit

Et murmura à sa promise

 

Oui, je te vois telle que tu es

Pas d’entourloupe de mes yeux

Et c’est ainsi que tu me plais

Ravissant mon cœur amoureux

 

Ecoutes-le et ressens-le

Tu comprendras bien mieux pourquoi

La perfection importe peu

D’autant plus qu’elle n’existe pas

 

Petit conte d’amour

Pour que les dulcinées

Acceptent les contours

De nos être imparfaits

Descendant de leur tour

Aux murs barricadés

Pour oser le détour

De l’amour pour de vrai

 

Sentant alors dans sa poitrine

Vibrer un amour sans limite

Elle se vit briller, cristalline

Sans plus une trace de cellulite

 

Sa beauté d’âme s’imposa

Devant tous ses petits complexes

Qui, dépourvus de tout leur poids

Libérèrent un peu son cortex

 

Elle retrouva sa joie coquine

Et l’insouciance spontanée

Osant enfin jouer l’héroïne

De leur histoire trop timorée

 

J’aime les récits qui se terminent

Main dans la main, sans bouclier

J’espère qu’un jour, de ma mine

Je conterai une histoire vraie